OUAT, révolution
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 Un jour, je serais tranquille

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Killian Jones
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Killian Jones


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MessageSujet: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeDim 8 Déc - 10:51



Un jour, je serais tranquille









Voilà, j'étais, encore une fois, en pleine mer avec mon équipage. Pour le moment, étant le matin de très bonne heure, j'étais le seul sur le pont. A un moment de ma vie, j'aurais été accompagné. Mais pas ce jour là. Un doute me prit soudainement. La veille, la terre n'était pas loin. La terre de mon pays bien sûr. Alors que là, si je m'en remettais à ce que je voyais au loin, j'étais à Neverland. Ne me dites pas que j'avais rêvé ? Ou alors, c'était un rêve collectif. On était tous content de quitter ce maudit pays imaginaire sous le commandement Peter Pan. Depuis quelques jours... Non quelques semaines, j'avais remarqué que les aller retours se faisaient souvent. Parfois, je voyais la terre de Fairytale alors que parfois je voyais la terre de Neverland. Je me doutais un peu que Peter s'amusait à nous renvoyer chez lui à chaque fois que nous partions. Pour le moment, aucuns membres de mon équipage n'étaient au courant. Ils connaissaient moins bien que moi le pays imaginaire et j'ai toujours sut faire la différence entre les deux pays que je connaissais. Vivement que ce gamin m'oublie. S'il y arrive un jour. Il m'aimait trop et m'aime toujours trop, il ne pouvait se passer de moi et ne le peut toujours pas d'ailleurs. C'est flatteur, mais bon, assez ennuyant tout de même. C'est un problème. Moi, je me passerai bien de lui et toute ma vie si possible. Mais ce garnement me retrouvait tout le temps, où que j'allais il me trouvait. La mer brillait autour de moi. Je n'avais pas d'autre choix que de  mettre le cape vers l'île malgré tout. Rien ne se passe bien là-bas. Rien. Il fallait que je trouve un moyen de retourner d'où je venais pour nous ravitailler et éviter de me faire ridiculiser par ce monstre une nouvelle fois, si possible bien sûr. Sur ce dernier point, j'en doutais. Il me ridiculisait tout le temps en faite. Son passe temps surement. Mon bateau était encore bien loin du rivage. Avec ma longue-vue je vis qu'en face de nous il y avait une forêt. Il nous faudrait environ une bonne demie-journée pour arriver. Peut-être que d'ici le temps dépassé, ce maudit Pan aurait fait apparaître un nouveau portail pour que nous puissions tous rentrer chez nous. Sauf que comme chaque fois que j'entreprenais quelque chose, il a fallut qu'un truc arrive. Quelqu'un se cracha sur Le Jolly Roger dans un bruit sec. Heureusement que le bois était un bois magique et qu'il résista au choc. Une demoiselle venait de s'écraser sur le pont. Une sorte d'hybride. Un truc avec des ailes. Je m'approchais, toujours prêt à aider les jeunes demoiselles. Je voyais mieux ses ailes, mais je n'y fit pas vraiment attention. Je l'aidais à s'allonger. Je ne savais pas vraiment si elle était inconsciente ou non.

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Vala Bane
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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeDim 8 Déc - 10:52



~ Musique ~
Mieszaniec ne pouvait s'empêcher de pleurer, de crier, de haïr. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? C'était une question que la semi dragonne ne cessait de se poser ces derniers temps. Les humains la détestaient. Pourquoi ? Elle n'avait pourtant rien fait ! Certains avaient tenté de la tuer. Pourquoi ? Elle n'avait pourtant commis aucun crime ! D'autres se jouaient d'elle, lui faisant des promesses qu'ils ne tenaient pas. Pourquoi ?  L'essence humaine était donc si mauvaise que cela ? Mais c'était impossible ! Ils ne pouvaient pas tous être mauvais et sans cœur, si ? Sa mère était pure. C'était ce que lui avait dit son père. Donc il existait forcément des humains qui seraient bons avec elle, c'était obligé. Mais où étaient-ils ? Se cachaient-ils, effrayés par la monstruosité de leurs frères ?

Et la voilà perdue, sans nourriture ni eau. Enfin si, de l'eau... De l'eau encore et encore. De l'eau à perte de vu. De l'eau avec un gout affreux. De l'eau qui donnait encore plus soif. Mais pourquoi ? Pourquoi ? L'hybride se souvenait de la gentillesse de cette vieille dame. Elle lui avait offert de la nourriture et un lieu où dormir. Mieszaniec lui avait confié sa quête. La blonde lui avait dit que son père avait été tué et qu'elle cherchait à sauver sa mère, celle-ci s'étant faite enlever il y a de longues années de cela. La vieille humaine avait alors pointé du doigt l'horizon. Elle lui avait parlé des pirates qui enlevaient parfois des femmes en plus des objets de valeurs. D'après leurs descriptions, la jeune hybride trouvait qu'ils avaient beaucoup de points communs avec les dragons. Notamment leur gout prononcé pour les trésors. Peut-être arriverait-elle à s'entendre avec eux ? C'était ce qu'elle s'était dit.

Oui, elle avait été sotte et naïve. Maintenant elle était perdue au milieu d'une mer dont l'odeur agressait ses narines. Elle avait emporté quelques provisions que la vieille dame lui avait données. Mieszaniec avait eu la tête qui tournait dès ses premières bouchées. La vieille dame avait empoisonné ses provisions. Ces humains… tous des démons ! Et Mieszaniec volait, les larmes ruisselant sur son visage. Elle ne dormait pas. Elle ne pouvait pas dormir. L'hybride volait sous un ciel qui lui était inconnu, et ne pouvait donc pas se repérer. Quelle idiote ! La fatigue engourdissait ses ailes. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle volait haut. Elle planait plutôt que de voler véritablement, pour se pas trop s'épuiser. Sous elle, la mer filait à l'infini. Sans fin. Et la fatigue l'envahissait de plus en plus, ainsi que la faim et la soif. La blonde allait mourir de soif, de faim et de fatigue au milieu de cette interminable étendue d'eau… et sans avoir trouvé sa mère. Quel triste sort.

Sous ses yeux le paysage de déforma. Que se passait-il ? Une hallucination ? Un mirage ? S'endormait-elle ? Mieszaniec se gifla, au cas où. Mais non, la déformation était toujours là. De cette déformation sortit une forme qui la fit sursauter. Les paupières lourdes, l'hybride vit un bateau sortir de nulle part. Si elle avait pu, elle aurait encore pleuré. Des larmes de joie. A bout de force, la semi dragonne se dirigea vers l'embarcation. Elle aurait voulu atterrir en douceur sur les espèces de gros bouts de bois qui tenaient les voiles, mais dans sa fatigue elle se loupa totalement. La jeune demi-humaine dérapa et se vautra sur le pont comme une fiente de mouette. Lors de sa chute et de son atterrissage elle ne poussa aucun cri. Elle était trop épuisée. Mais elle était enfin sur une surface solide. Enfin… elle ferma les yeux et se sentit glisser dans les bras de Morphée. Le repos, quel délice.

L'hybride sentit vaguement quelqu'un la toucher et la retourner pour l'allonger. Un humain ?  Mieszaniec n'avait été accueilli que par l'agressivité et la tromperie parmi les humains, aussi l'instinct de survie la poussa à rester éveillée. Elle ouvrit les yeux comme si c'était la chose la plus difficile à faire au monde. Son cerveau mit un certain temps à comprendre les informations que lui envoyaient ses yeux. La blonde reconnut un humain. D'un point de vue humain il était séduisant… si on oubliait l'odeur de poisson mélangé à une odeur d'alcool. Mais elle ne plissa pas le nez. Elle avait mal partout. Sans doute à cause de la chute et de son vol prolongé. Ses yeux se refermèrent. Ses paupières étaient trop lourdes. Mieszaniec resta cependant consciente.

- Où… fit-elle en un râle.

L'hybride reconnut à peine sa voix. Sa bouche était plus sèche que de la paille. Et la fatigue n'arrangeait rien. Parler était presque aussi difficile que de garder les yeux ouverts. Heureusement qu'elle n'essayait pas de faire les deux en même temps car elle aurait certainement échoué. Mieszaniec voulut avaler sa salive mais se rendit compte qu'elle n'en avait pas. Mmh… Autant commencer par le commencement dans ce cas. La semi dragonne ouvrit les yeux et sourit d'un air las, laissant voir ses crocs de dragon.

- Je… Je suis déso… solée.

Une grimace lui échappa. Elle ne souhaitait qu'une chose : dormir. Mais elle était sur un bateau rempli d'humain. Mieszaniec s'attendait à devoir défendre chèrement sa peau. Quel dommage… alors qu'elle venait à peine de trouver un endroit où se poser…

- I… Il y a de l'eau… pas empoisonnée… sur ce b… bateau…?

Son sourire crispé s'évanouit avec des tressaillements. C'était comme si les muscles de ses joues étaient aussi fatigués que ses autres muscles. Ses paupières se fermèrent à nouveau. Non ! Il fallait qu'elle reste éveillée. Mieszaniec sursauta légèrement et rouvrit les yeux. Elle se battait contre son envie de dormir et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. L'hybride tenta de se redresser. Peut-être, se disait-elle, que si elle se levait elle aurait moins de chance de s'endormir ? C'était à tester. Ses muscles commencèrent à trembler quand elle voulut se redresser et une vague de douleur la fit se rallonger. Avec un petit soupire de désespoir, l'hybride ferma les yeux. Elle commença alors à lutter contre l'inconscience, pensant que si elle s'endormait alors un humain en profiterait pour la tuer.

Spoiler:


Dernière édition par Vala Bane le Mar 10 Juin - 11:37, édité 2 fois
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Peter Pan
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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeDim 8 Déc - 10:59


Un jour, je serai tranquille
« Une nouvelle aventure au Pays Imaginaire »
Lorsque Peter veut s'amuser

C'était une nouvelle journée au Pays Imaginaire. Enfin nouvelle, certes le soleil s'était lever encore une fois sur cette petite île mais les jours coulaient s'en encombre en ce moment et chaque jours qui se succédaient ressembler aux précédents. Si il y avait bien une chose qui énervait Peter, c'était bien l'ennui. Ces garçons perdues étaient amusant il devait bien le dire, mais au bout d'un moment on se lassait de tout. Cependant il y avait bien une chose avec laquelle Pan ne s'ennuyait jamais. Et cette chose, ou plutôt cette personne, croyait pouvoir lui échapper. Sauf qu'on ne quittait jamais le Pays Imaginaire sans son accord. Peter quitta le camp provisoire qu'il avait fait installer à ces subalternes en s'envolant dans le ciel. De là haut, il pouvait voir toute l'île. Chacun des hectares de jungles qui la recouvraient, chaque grotte qu'elle pouvait cacher, les quelques baies qu'il y avait autour de l'île, ces falaises et surtout sa montagne centrale. Pan se dirigea vers l'endroit qu'il appréciait le plus lorsqu'il avait besoin de s'éloigner un peu de son rôle de chef. Il s'agissait de la baie aux sirènes. Ce n'était pas qu'il avait envie de converser avec elles, elles étaient trop antipathique pour lui. C'était juste que la vue depuis ce rivage était plus belle qu'ailleurs et qu'il pouvait avoir une magnifique vue sur l'océan. Il s'y dirigea donc à la vitesse d'un oiseau bien qu'a l'instar de ces derniers, il n'avait nul besoin de battre des bras ou des pieds pour se mouvoir dans les airs. Seul son imagination et sa magie lui permettait de voler. Il descendit en piquet une fois que l'eau fut en vue et atterrit avec légèreté sur un rocher polie sur lequel il s'installa. Il recourba sa jambe contre son torse avant de poser son menton dessus et l'encercla de ces mains. Il avait tant envie de nouveauté... Bon d'accord, amenait le Capitaine Crochet sur son île à chaque fois qu'il s'ennuyait n'avait rien de nouveau, c'était ces tentatives d'évasion ainsi que ces essais pour lui résister qui étaient à chaque fois nouveaux. Pan invoqua son ombre qui vient à lui dans la seconde. Sans besoin d'user de quelconque mots il lui intima l'ordre d'aller quérir le Jolly Roger ainsi que son capitaine et de ramener leur cap vers le Pays Imaginaire. L'ombre s'envola alors directement vers la mer.


Il ne fallut pas longtemps à l'ombre pour revenir auprès de Peter, lui dire que c'était fait puis de la voir repartir faire ce qu'elle avait à faire. Il n'y avait plus qu'à patienter avant de voir les voiles du bateau pirates apparaitre au loin. Peter se demandait ce qu'il pourrait réserver à Crochet cette fois-ci. Devrait-il demander aux sirènes de lui tendre une embuscade marines ? Non sinon il risquait de faire couler le bateau du pirates. Devait-il voler à sa rencontre et faire prisonnier un à un ces compagnons pour ensuite faire une chasse au trésor géante ? Dont le temps et la morts des subalternes de Crochet seraient les seuls limitent ? C'était tentant mais trop fastidieux à organiser. Peut-être devrait-il lui faire miroiter une fabuleux trésors et agrémenter sa recherche de quelques obstacles et autres énigmes ? Surement. Oh et puis il verrait quand il arrivera. Improviser était d'autant plus amusant! Tiens, tiens, en parlant d'amusement. Au loin Pan voyait l'air se déformait légèrement, signe qu'un passage s'était ouvert. Son ombre avait d'abord du traverser les dimensions pour ouvrir un passage et le temps que les pirates l'empreinte, on ne pouvait rien voir. C'était seulement une fois qu'ils l'eurent traverser qu'on pouvait voir les déformations. D'ailleurs, il n'y avait pas que les voiles du Jolly Roger que Peter pouvait voir au loin. 


Pan fit apparaitre une longue vue banale dans un nuage de poussière verte luminescente. Il regarda au travers pour voir ce qu'était le petit point volant près du bateau et qui chutait justement vers son pont. En y regardant de plus près, à travers l'instrument, Peter vit une créature qu'il n'avait jamais vu et qu'il avait du mal a nommer. Était-ce une femme ? Ça en avait l'air mais pas tout à fait. Une sorte de monstre ?! Peter n'avait jamais vu de créature de la sorte au Pays Imaginaire! Chic alors! Crochet n'allait pas être son seul divertissement! Il voulait rencontrer cette créature à tout prix maintenant. Sauf que le Jolly Roger était encore loin. Il lui faudrait plusieurs heures avant d'accoster sur l'île. Pan se leva enfin et brandit sa main vers le navire. Il se concentra et autour de ces doigts, la même poussière lumineuse verte se forma. C'est alors que le jeune homme cria :

"-Plus vite!"

Une violente bourrasque ébouriffa les cheveux châtain de Pan. Sauf que le vent ne venait pas de derrière lui mais de devant lui. En somme il avait user d'un peu de magie afin de faire lever un vent favorable aux pirates pour que ces derniers arrivent plus vite avec son jouet préféré et la chose qu'il avait surement recueillit à son bord. Peter trépignait maintenant de hâte.

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Killian Jones
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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeDim 8 Déc - 11:02



Un jour, je serai tranquille.









La nouvelle venue semblait avoir beaucoup de mal pour ne serais ce qu'ouvrir les yeux. Elle ferma les paupières tout en demandant où elle était tombé. Enfin en essayant. L'hybride sourit d'un air las en ouvrant les yeux. Je pus apercevoir ses crocs. De quel animal ? Un frisson me prit. Je savais qu'elle n'était pas humaine, mais jusque là. Pour le moment de je devais surtout la secourir. Elle s'excusa en bredouillant à moitié. Elle devait voler depuis longtemps. Quelques heures ? Quelques jours ? Elle grimaça. Je reposais doucement sa tête sur le sol pour aller chercher de quoi l'aider à se remettre quant elle me demanda s'il y avait de l'eau non empoisonnée sur le Jolly Roger. Comme si c'était de notre coutume d'empoisonner de si jolie demoiselle. Je reculais doucement, déjà que mon équipage avait surement entendu notre invitée arrivée. Il ne fallait pas que j'aggrave les choses. De l'eau maintenant. J'allais vite fait en chercher dans les cuisines. Si j'en trouvais déjà, ce serait très bien. L'avantage d'avoir un cuisinier, c'est qu'il y a toujours de l'eau à bord. Si ça ne tenait qu'à moi, il n'y aurait que du rhume ici, rien d'autre. Je remontais au bout de même pas une minute avec une gourde et un peu de pain. Je m'approchais de nouveau de l'inconnue qui, à en croire ce que je voyais, était au bord de l'inconscience. Je soulevais doucement la tête de la demoiselle et fit couler une peu d'eau dans sa bouche. Si je voulais la connaître il fallait bien qu'elle soit en état de parler. Certaines autres pirates sortaient de leur sommeil et apparaissaient sur le pont. Un regard vers eux, les fit comprendre que je ne voulais pas que l'on s'approche de la jeune femme. Aucun d'eux. Je pouvais être protecteur. Petit à petit la gourde se vida. Plus d'eau. Enfin, j'espérais que c'était de l'eau. C'est à ce moment là que j'avais remarqué que les voiles étaient gonflé alors qu'il y avait à peine cinq minutes, aucun vent ne soufflait. Je savais très bien qui était à l'origine de se phénomène. Peter Pan. Un matelot vient me demander si nous devions toujours aller sur cette île qui avait un aspect assez bizarre. Je n'avais pas d'autre chose à dire que oui. De toute façon, nous avions besoins d'aller sur terre. Rien que pour les morales les troupes. J'ordonnai à un pirate qui passait d'aller tout de suite prévenir le cuisinier que nous avions une invitée. Je pris la demoiselle dans mes bras et je l'emmenais dans ma cabine. Elle ne dormait pas complètement, mais semblait dans un état assez misérable. Je me devais de protéger cette demoiselle qui avais l'air charmante. Surtout de Peter qui devait avoir quelques plans diverses pour s'acharner à me faire venir ici. Maintenant, il avait une nouvelle victime. J'en aurais presque été presque jaloux. Presque. La terre se rapprochait à vive allure. Je restais au près de cette personne. Le temps qu'elle puisse de nouveau marcher et se réveiller. Au bout d'un certain temps bien trop rapide où je fis apporter de quoi substance mon invitée, je vis la terre juste devant nous par le hublot. La baie des sirènes. Un beau paysage pouvait se voir d'ici. Un très beau si on nous laissait le temps de l'admirer. Je me devais de descendre le premier. Toujours. Mais pour le moment, nous allions peut-être rester un peu plus longtemps dans le bateau. L'inconnue se décida enfin à remuer. Je me tournai vers elle alors que je regardais vers la terre à travers le hublot aux bout de la pièce.

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Vala Bane
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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeDim 8 Déc - 14:33



~ Musique ~
Tout en sombrant dans l'inconscience, Mieszaniec sentit vaguement qu'on lui faisait boire quelque chose… puis ce fut le noir complet. La jeune femme dormit d'un sommeil de plombs pendant quelques heures, rêvant qu'elle se faisait bercer par le sourd grondement de son père pendant que son souffle faisait doucement balancer sa cage. Et, au travers de ses paupières elle pouvait voir la douce lueur de l'or et du cœur de son père. Tandis qu'elle s'éveillait, le murmure de la mer, le ronronnement des vagues et la lumières qui filtrait par la fenêtre lui donnèrent l'illusion que tout ce qu'elle avait vécu n'avait été qu'un mauvais rêve. L'hybride garde les yeux fermés, savourant son illusion avec un petit grognement de satisfaction.

- Papa~? ♥

Elle ouvrit les yeux et déchanta immédiatement en voyant où elle était. Son sourire s'évanouit d'un coup, laissant place à une expression indescriptible. Son visage exprima un mélange d'étonnement, de tristesse, de désespoir, d'exaspération ainsi que l'incompréhension. Mieszaniec comprit plusieurs choses à la fois à ce moment-là. Son père était bel et bien mort de la façon la plus affreuse qui soit, elle avait confondu de souffle d'un dragon avec le roulis de la mer, elle avait confondu la lumière de l'or avec celui du soleil et qu'elle ignorait totalement où elle se trouvait. L'hybride lança un regard méfiant à l'humain qui se tenait devant la fenêtre.

- Qui êtes-vous ?!

Sa question tenait plus de l'exigence que du questionnement, vu le ton autoritaire, sec et hautain qu'elle prenait. Mieszaniec semblait vouloir défier du regard le beau ténébreux qui lui faisait face. A cause de son rêve, l'hybride était très mal réveillée. Par conséquent elle avait envie de détester cet humain sans même avoir cherché à le connaitre. Elle avait envie d'aller dans un coin et de pleurer toutes les larmes de son corps. Pourquoi était-elle ici ? Ah, oui !... Sa mère. Son seul et unique but dans la vie, son seul espoir. Retrouver sa mère. A l'idée de retrouver sa mère et de vivre dans le bonheur avec elle, la jeune demoiselle s'adoucit légèrement.

- Où suis-je ? Pourquoi je suis toujours en vie ? Vous pensez que je vais vous donner mon trésor parce que vous m'avez laissé la vie sauve ?

L'hybride se leva pour se planter devant l'humain, le regardant droit dans les yeux avec un air de défit. Malgré ses ailes froissées, ses cheveux décoiffés par sa sieste et le corps plein de courbatures dus à son voyage puis à sa chute, Mieszaniec tenta de prendre son air le plus menaçant. Hélas sa tentative de paraitre menaçante échoua totalement car elle ressemblait plus à une femme qui s'est levée du pied gauche qu'autre chose.

- Vous pouvez toujours courir, jamais aucun humain ne touchera à mon trésor ! Il est à moi, à moi, à moi et à personne d'autre !

Pensant qu'elle avait été suffisamment menaçante, la jeune femme croisa les bras avec un air auto-suffisant. Son regard dériva du visage de l'humain pour regarder par-dessus son épaule. Là elle vit de la terre au loin. Et le bateau semblait se diriger vers là-bas. Cool, ils allaient aborder !... … Ah non, ! Pas bon ! Sans même attendre ou écouter la réponse, Mieszaniec fit une tête comique exprimant l'angoisse et le stress.

- AH !! Terre !! Elle prit l'homme par le col, totalement paniquée. Pas bon !

Elle le lâcha et se précipita hors de la cabine pour se rendre sur le pont.

- Arrêtez ! Stop ! Faites demi-tour ! Je dois trouver des pirates ! J'ai pas trouvé de pirate ! Retournez en pleine mer, je vous en supplie !

Les membres d'équipages échangèrent des regards à mi-chemin entre l'amusement et l'incompréhension. Certains ricanèrent, d'autres murmurèrent tout bas que ce démon était fou mais personne ne prit la peine de lui faire remarquer la plus sotte des choses… Notamment qu'elle se trouvait sur un bateau de pirate et qu'ils étaient tous des pirates. Ne comprenant pas, Mieszaniec commença à s'agacer envers les humains pour qu'ils fassent demi-tour.


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Peter Pan
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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeLun 9 Déc - 3:52


Un jour, je serai tranquille
« Un nouveau jeu sur le point de commencer »
Pan aime les nouveaux jouets, comme les anciens.

Enfin le voilà! Le Jolly Roger était maintenant à peine à quelques mètres du rivage de la baie des sirènes. Et évidemment, il n'y avait aucune sirène dans les environs. Pan les avait convier à aller barboter ailleurs car elles avaient pris la mauvaise habitudes de chanter à tout va pour couler tout ce qu'elles voyaient. La vie d'une sirène devait être bien ennuyante. En ce qui concerner les pirates, ils n'avaient guère le choix, ils devaient maintenir le cap. Mais que c'était long pour qu'ils se décident à accoster... Peter fit un pas vers l'océan, prêt à s’élancer d'un bon pour voler jusqu'au bateau lorsqu'il vit l'étrange créature femelle apparaitre sur le pont avec un air légèrement paniqué. Elle criait assez fort pour que Pan puisse entendre ces dires. Et cela le fit sourire. Elle cherchait des pirates ? A quoi bon vraiment ? Cela intriguait Pan autant que son apparence. Simplement en le voulant, son corps s’éleva dans l'air puis bientôt le sol laissa place au bleu de l'océan sous les pieds de Peter. Il voulait en direction du Jolly Roger mais surtout vers cette inconnue. Une fois qu'il fut face au bateau, il réajusta sa hauteur pour apparaitre face à la jeune femme sans pour autant poser un pied sur le navire. Il y avait un arrangement avec Hook derrière tout ça.

-"Premièrement, tu ne trouvera rien en pleine mer, mise à part des sirènes et autres créatures marines de mauvais gouts.  Et en deuxième, tu es sur un bateau de pirates ma belle. Mais je ne vois pas pourquoi une créature aussi étrange que toi chercheraient des rebus de l'océan tel que ces pirates." finit-il en riant d'un ton leger.

Peter virevolta un peu autour de la jeune femme sans trop s'approcher du bateau. Il n'attendait plus qu'une personne qui devait faire son apparition. Le fameux capitaine, son amusement préféré. D'ailleurs il sortit de la cale du bateau. Il le fixa quelques seconde avant d'afficher un sourire mauvais. Ensuite il se mit à parler à tout l'équipage, ne se focalisant plus sur l'étrange créature.

-"Vous vous doutez surement de la raison de votre présence dans les parages matelots!" leur dit-il en imitant la voix d'un capitaine.

Et bien sur ils le savaient tous. Rien que le fait que Peter apparaisse en personne était une piste en elle-même. Si le démon tout vêtu de vert avait ramener le Jolly Roger au Pays Imaginaire, ce n'était jamais bon signe pour eux. Mais c'était signe de réjouissance pour Pan. Toutefois la jeune fille ailées et cornues ne devaient à l'origine pas être de la partie. Il se rapprocha d'elle une nouvelle fois et la sonda avec son regard. Si on connaissait bien Pan, on savait de lui qu'il avait le don de voir l'intérieur des âmes des enfants et de ceux un peu moins jeunes. Cette fille ne semblait pas encore tout à fait adulte. Tout son être respiré le besoin d'être aimer par un parent, d'avoir une famille. Elle était perdue et ça Pan ne pouvait que le reconnaitre puisque l'ayant vu de maintes fois.

-"Toi." commença-t-il en regardant la jeune inconnue. "Il faudra qu'on parle à l'occasion." Puis en s'éloignant un peu une nouvelle fois il ouvrit la main et souffla son contenu sur le bateau. Il s'agissait de la fameuse poussière de fée de Peter Pan. Une fois que le bateau en fut complément recouverte, il dit d'une voix tonitruante à tout l'équipage.

-"Que la partie commence!" Et tous disparurent envelopper dans de sombres nuages vert, sans la moindre exception, du Jolly Roger. Pour faire plus simple, Peter les avait juste transporter chacun à un endroit différent de l'île mais de façon tout à fait aléatoire sinon ce ne serait pas marrant. Mais comme pour tout il y avait une exception.


Son exception à lui était le capitaine. Il le faisait toujours commencer au même point. Là où jadis, Pan lui avait fait découvrir la grotte contenant l'eau qui permettait de soigner les blessures du au poison du Dream Shade. Pan apparut assis sur une grosse roche en face du Capitaine Hook. Cela faisait longtemps, pour Peter, qu'il ne s'était pas retrouver seul avec son jouet favori. Il apparut alors tout près de Killian et lui murmura à l'oreille.

-"J'imagine que tu connais les règles de ma chasse au trésor. Tu as trois jours pour retrouver tous les membres de ton équipage, enfin je veux dire ceux qui seront toujours vivant, pour gagner. Ah et bien sur il faudra rejoindre votre bateau. Comme convenu je n'y ai pas toucher. Tu sais que je suis quelqu'un de parole." Il rit toujours près de l'oreille de Killian. "Néanmoins tu me connais, je te laisse trois joker, soit trois demandes que tu pourra me faire au cours de la partie. Et si jamais cela ne suffit pas, tu peux toujours me parler de cette petite à l'allure étrange qui était sur ton bateau. J'avoue être positivement intrigué." Il se recula de Hook et lui lança un objet.

-"Il ne faudrait pas oublier ta gourde de rhum mon chère Capitaine. Toi comme moi savons à quel point elle t'ai précieuse. "conclut-il avec un sourire machiavélique dont il avait la recette.
 

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Killian Jones
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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeMar 10 Déc - 5:17

Pourquoi parlait-elle de son père ? En l’appelant, elle semblait heureuse. Sauf qu'en ouvrant les yeux, elle déchanta vite fait. Je voyais bien sa tristesse, son désespoir et d'autres sentiments. La jeune fille me lança même un regard méfiant. Je sais que l'on n'a pas rapidement confiance en moi, mais à ce point. Elle me demanda, enfin, exigea mon nom. Son ton était sec, autoritaire et hautain. Ce que je n'appréciais pas trop. J'aime que l'on me respect un peu. Elle me défiait du regard. Moi, le capitaine Crochet. Elle allait être servi. Je lui répondit poliment tout de même :

- Je suis le capitaine de ce bateau, Killian...

Mais elle reprit avant même que j'ai fini ma phrase en me demandant où elle était, pourquoi elle était en vie et aussi que je voulais son trésor parce que je l'avez laissé en vie. La prochaine fois je ne recueillerai pas les demoiselles en détresse. Cela m'apprendra. Croyait-elle vraiment que j'allais la tuer ? Pour un trésor ? Oui, je l'avoue, j'aime les trésor, je ne serais pas pirate sinon. Mais je ne m'en prend jamais aux femmes pour cela. Je ne bougeai pas. Elle se leva et se planta devant moi. Je soutiens son regard quand elle me dévisagea. Elle me défiait. Je n'allais pas perdre. Au contraire. En essayant de prendre un air menaçant, elle faillit me faire rire. Avec sa tenu qui aurait eu peur ? Elle ressemblait plus à une paysanne qu'à une guerrière vengeresse. Bien sûr, elle me dit que que je pouvais toujours courir que personne ne toucherai à son trésor. Ensuite pendant que je l’examinais, elle croisa les bras. Ses ailes étaient toutes froissées, mais c'était la première fois que j'en voyais et peut-être la dernière selon ce que nous a préparé Peter. Pour le moment, je ne voulais pas m'en soucier. Qu'était-elle ? Une hybride, sur ça j'étais sur. Mais quelle était sa deuxième race ? Après un moment de silence, j'allais me présenter, mais la demoiselle me prit par le col. Je crois que finalement, cette jeune fille pouvait être dangereuse. Elle ne voulait pas aller sur terre, cela, je l'ai compris. Je voyais bien qu'elle était paniqué. Pourquoi ? C'est une bonne question. Ensuite elle me lâcha et se précipita hors de ma cabine. Je l'entendis crier quelque chose, mais je ne compris pas ce que c'était. Mais j'entendis parfaitement mon équipage ricaner. Elle avait dû sortir quelque chose de totalement ridicule. Je me dirigeais donc tranquillement vers le pont. En arrivant, j’eus une mauvaise surprise.

Il était là. Peter Pan. Comme le disait notre arrangement, il ne touchait pas mon bateau. Une promesse qu'il s'acharnait à tenir autant qu'il s’acharnait à me faire venir sur son île. Ce qui avait tendance à m'énerver. Et, comme à son habitude, un sourire mauvais apparu sur son visage. Puis, il s'adressa à mon équipage en lui disant qu'ils devaient savoir la raison de sa venu. Bien sûr tout le monde le savait. Personnes n'ignoraient les déboire de ce navire avec Pan. Quel tour nous avait-il préparé ? Qu'est ce qu'il lui était passé par la tête cette fois ? J'allais le savoir et plus vite que je n'y pensais. Peter s'approcha de la jeune fille juste réveillé. Je savais parfaitement ce qu'il faisait. Je le connaissais trop. D'où le problème. Il cherchait à savoir s'il pouvait faire d'elle un enfant perdu. Je me demandais si ce démon pouvait vraiment la convertir. Pan s'éloigna d'elle. Je n'avais pas bougé, à force je savais parfaitement que cela ne servait à rien de lui résister sur son île. Autant chercher la sorti d'un labyrinthe, c'est plus facile. Une fois de plus parmi tant d'autres, il ouvrit sa main et souffla. Sa poussière de fée nous recouvrit tous, même le bateau. Que la partie commence !

Tout le monde disparut, moi y compris. Encore ce jeu. Un jour, peut-être arrivera-t-il à en trouver un autre. Comme à son habitude, il m'envoya dans la caverne où j'avais soigné mon frère. Comme à chaque venu ici, je le revoyais se relever et me serrer dans ses bras. Et comme à chaque fois, je me rappelais de sa mort suite à mon envie de partir avec lui malgré les avertissements de Pan. Ce dernier apparût en face de moi, sur une roche. Un jour, je l'aurais. Mais serais-je capable d'aller jusqu'au bout ? Non. Je le savais pertinemment. Voilà quelques années que je ne m'étais pas retrouvé seul avec cet enfant plus vieux que moi. Si j'avais plus de 200 ans pour être resté des années ici, lui devait s'approcher des 300 ans sans problème. Il réapparut tout près de moi et me murmura à l'oreille. Oh oui ! Je connais les règles, trop bien même. Trois jours pour retrouver les membres de mon équipage s'il ne les fait pas tuer avant. Et, comme par hasard, si je voulais gagner, il fallait que je retourne sur le Jolly Roger avant le délais imparti. Pour quelqu'un de parole, il l'était. Pan m'avait bien dit qu'il me retrouverai et me ferait revenir à Neverlan. Ça a marché. Peter Pan n'échoue jamais. Une de ses devises. Elle est juste hélas. Il ria. Ce que je ne fis pas, je n'étais pas d'humeur. Il me précisa que j'avais trois joker. Allez savoir pourquoi j'en avais le droit. Tient, la fillette l'intéressait. Elle pouvait donc lui servir. Après m'avoir dit ça, il recula et me lança un objet que j'attrapai en vol. Une gourde de rhum. Signe que le pacte était fait. Oh oui, elle m'est très précieuse. Sans elle, je crois que je ne suis pas le même. Je suis... Plus lucide. Je me levai de mon rochers. J'allais peut-être arriver à sauver un peu plus que la moitié de mon équipage. Je commençais à la connaître cette maudite île. Je me tournais vers lui avant de partir et dit d'un ton de défi donc j'ai le secret :

- Que la parti commence ! Merci pour le rhum, je vois que tu n'as pas oublié mes vieilles habitudes. Et que tu ne te lasse pas de tes jeux. Mais, cette fois, j'arriverai à tous les récupérer et même la jeune fille.

Enfin, si j'arrivais à me repérer ici. Je connais l'île... Mais elle est imprévisible avec sa magie et les enfants perdu. Pourvu que mes hommes arriveront à ce défendre avec les garnements. Peut-être que cette fois là nous aurons plus de chance. Je l'espérai en tout cas. Si je devais compter tout les pirates morts par la faute de Pan... Il y en aurait deux bonnes dizaines. J'avance, ne sachant où allant, laissant Pan dans sa grotte. Je me rappelais encore de mon premier passage ici. Mais pour le moment, je ne devais pas perdre mon objectif des yeux. Je but un peu du rhum que m'avait donné si gentiment Pan. Je comptais bien sortir d'ici sans aucune perte et sans avoir à passer un nouveau pacte avec le gardien de cette île maudite. Pour commencer, je marchais sans endroit précis dans la tête. Avec un peu de chance, je rencontrerai un de mes pirates en chemin. Sans compter sur toutes les autres personnes de cet endroit. Les enfants perdu aux ordres de Peter, la fillette, les sirènes, Pan lui-même et tout les autres créatures présentes ici. J'ai dû marcher assez longtemps parce que le soleil commençait à descendre un peu. Je devais me trouver à l'opposé du soleil, donc à l'est. Prêt de la grotte de l'écho ? Je pensais qu'il y avait quelqu'un là-bas. Je m'appuyai contre un tronc d'arbre le temps de me reposer un peu. Et de boire bien sûr. Un bruit retentit me faisant me relever en vitesse. Etait-ce un pirate ? Un enfant perdu ? La fillette ? Pan ?
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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeMar 22 Avr - 3:48



~ Musique ~
Décidément personne ne semblait d'humeur à lui répondre. L'hybride s'apprêtait à lâcher quelques flammèches pour leur faire comprendre qu'il ne fallait pas trop se moquer d'elle lorsqu'une voix la fit sursauter. Mieszaniec se retourna vivement et n'en crut pas ses yeux. Un jeune garçon, tout de vert vêtu, flottait dans les airs. Il n'avait pas d'ailes ni de corde pour le maintenir en l'air. Était-ce de la magie ? Ça devait lui coûter beaucoup d'énergie. Le jeune garçon avait une tête de fripon rusé, ainsi qu'un regard malicieux et intelligent.

- Premièrement, tu ne trouveras rien en pleine mer, mis-à-part des sirènes et autres créatures marines de mauvais goûts. Et en deuxième, tu es sur un bateau de pirates ma belle. Mais je ne vois pas pourquoi une créature aussi étrange que toi chercherait des rebuts de l'océan tel que ces pirates.

Oh ! C'était donc pour ça que tout le monde ricanait dans son dos tout à l'heure ! La semi-dragonne leva les yeux vers le haut des mats à la recherche d'un drapeau à tête de mort. Mais elle eut beau se tordre le coup, elle ne parvint pas à voir le drapeau. Ce fut d'une oreille distraite qu'elle écouta les blablas du garçon volant. Mieszaniec se dirigea vers un homme – un pirate – et commença à l'interroger sur sa mère. L'homme était visiblement dans l'ignorance, aussi elle passa au suivant, n'écoutant plus du tout Flyboy. Seul un "toi" détourna l'attention de l'hybride de son interrogatoire. Elle ne comprit pas bien de quoi ce bout d'homme souhaitait parler avec elle, et elle lui aurait bien demandé mais une poussière verte envahit les alentours sur un "que la partie commence".

… Quelle partie ? De quoi parlait-il ? Mieszaniec n'y comprenait rien. Lorsque le nuage vert se dissipa, l'hybride découvrit qu'elle était seule et solitaire entourée d'arbre. La demoiselle poussa un soupire agacé. Était-elle en train de rêver ou le garçon volant venait-il effectivement de la téléporter loin de ses pirates ? Voilà qui n'allait pas du tout. Ni une ni deux, la semi-humaine grimpa vivement en haut d'un arbre. Une fois à son sommet, et malgré ses courbatures ainsi que sa fatigue, la semi-dragonne déploya ses ailes et se dirigea vers la mer. Par un heureux hasard, le bateau se trouvait dans les environs de ce qu'elle avait visé. L'adolescente se posa sans douceur sur le nid-de-pie et décida de s'y reposer un peu avant d'aller interroger ses habitants.

Elle dormit à poing fermé toute la journée, un sommeil réparateur et bienvenu. Lorsque l'hybride ouvrit les yeux, le soleil se couchait. Elle jeta un regard au pont du bateau et vit des gens allongés. Très peu. À part ça il n'y avait pas énormément d'activité. Des odeurs de sang et de mort hantaient le nid-de-pie, laissant deviner pourquoi les corps en bas semblaient si immobiles. Peu dégoutée par la situation, Mieszaniec descendit de son perchoir pour inspecter les cadavres. Il y avait trois cadavres d'adultes, ce qui fit bouillonner de colère la semi-dragonne – elle faisait comment, elle, pour interroger des morts, hein ?!! – et deux de gamins habillés comme des sauvageons.

Les cadavres se trouvaient sur la rive, excepté un adulte qui avait visiblement été touché par une flèche. C'est alors que l'orpheline se souvint de quelque chose. L'enfant volant qui n'avait pas posé un pied sur le navire pirate. Peut-être qu'il y avait des enfants magiques sur cette île et qu'ils ne pouvaient toucher le bateau. Dans ce cas peut-être qu'il y avait des survivants dans les cabines ? La dragonne fila voir. D'abord l'endroit où les pirates cachaient leur nourriture. C'était vide, avec des caisses par-ci par-là. Magiquement et sans se rendre compte qu'elle usait de la magie, l'hybride augmenta la perception de son ouïe et de son odorat. Une odeur de peur vint lui chatouiller les narines, et son ouïe surprit un cœur affolé. La semi-femme se dirigea vers l'origine du bruit d'un pas victorieux. Elle était juste trop forte à cache-cache.

- Fini de jouer, marin d'eau douce ! Je t'ai trouvé et tu ne m'échapperas pas.

Paniqué, l'homme poussa alors un cri de guerre – de désespoir ? – et se jeta sur elle armé... d'une rame ? Perplexe, Mieszaniec haussa un sourcil. Elle mit ses lèvres en forme de cœur et "cracha" en direction de la rame. Une boule de feu pas plus grosse qu'un mollard s'écrasa sur l'outil en bois, et celui-ci s'enflamma aussitôt. Son possesseur la lâcha illico presto avec un cri terrifié et tapa du pied sur les flammes pour tenter de les éteindre. Peine perdu : c'était du feu de dragon et il en faudrait un peu plus pour le faire partir. La semi-dragonne écarta les ailes et les agita avec force, comme si elle désirait s'envoler. Un courant d'air malmena ses cheveux et les cheveux de sa proie, éteignant les flammes par la même occasion.

Une fois que cela fut fait, la demoiselle interrogea son captif. Mais il ne savait rien. Et il ignorait où était passé le reste de l'équipage ou son capitaine. Il faudrait qu'elle cherche par elle-même. Agacée, l'hybride souffla de petites flammèches par le nez puis sortit de la cale. Puisqu'il n'y avait rien ici, pourquoi rester ? Le pirate lui avait dit que les autres étaient sûrement quelque part sur l'île. Soit. Elle irait donc à leur recherche. Mais pas tout de suite. Mieszaniec avait faim, il était temps de manger. Elle dévora un des cadavres. Un enfant, plus précisément, car la chaire des enfants est plus tendre. Elle en fit donc cuire un avec son feu puis en découpa des tranches qu'elle dévora avidement sous les regards horrifiés d'enfants perdus espionnant le navire.

Une fois qu'elle eut le ventre bien plein, Mieszaniec partit à la recherche d'un point d'eau. Désormais, elle avait soif. Et pas qu'un peu. À pied, l'hybride s'enfonça dans la forêt à la recherche d'un cours d'eau où se désaltérer, ignorant totalement que de petits espions la suivaient discrètement. Et si elle l'avait su, elle en aurait sûrement rien eu à secouer. La semi-humaine ne craignait pas les enfants, même si elle les appréciait aussi peu que les adultes – enfin, ça dépend lesquels. De plus ils étaient souvent fort facile à effrayer. Un petit incendie, deux-trois cris et, hop !, ils se pissaient dessus. C'était... pathétique.

Tandis que la lune s'élevait tranquillement dans les airs, l'hybride finit par se dire qu'elle n'arriverait à rien en restant si près du sol. Il lui fallait prendre de l'altitude. Ce qu'elle fit. D'un bond, l'adolescente se propulsa sur la première branche solide d'un arbre, puis elle grimpa à toute vitesse à son sommet et, profitant de son élan, elle déploya ses ailes et s'éleva vers le ciel sans se soucier des branches qui lui bouchaient la vue et lui fouettaient les ailles et le visage. Enfin, l'air libre. Lancée à pleine vitesse, l'hybride ferma les yeux et inspira profondément en se disant qu'elle adorait voler. Le millième de seconde plus tard, elle entendait un cri de surprise et se prenait un objet non identifié dans la figure.

Tout se passa très vite. Alors qu'elle sortait de la forêt avec la vélocité d'un boulet de canon et la discrétion d'un rapace, Mieszaniec avait réussi à surprendre le maître de ces lieux. À moins qu'il n'ait voulu qu'ils entrent en collision... Ce qui est une technique d'approche tout à fait originale. La tête de l'hybride rencontra l'épaule du jeune garçon et leurs corps furent propulsés l'un contre l'autre. La jeune fille ne s'y attendait tellement pas qu'elle en eut le souffle coupé. Elle se mit alors à agiter les ailes un peu n'importe comment, cherchant à la fois à se dégager et à rester en vol. Mais c'était soit l'un soit l'autre.

En effet, Mieszaniec parvint à se dégager. Hélas elle tomba en arrière et retourna dans la forêt. Malmenée par les branches des arbres, l'hybride fut presque soulagée d'atterrir sur le dos sur un sol recouvert de feuilles, d'aiguilles et d'humus. La semi-humaine resta allongée sur le dos à fixer le trou dans les branches d'un air ahuri, se demandant se qui venait de se passer et ne comprenant rien du tout. Mis-à-part, bien sûr, que c'était son deuxième crash de la journée. Ses techniques de vol étaient peut-être à revoir...
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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeMar 10 Juin - 12:10


Un jour, je serai tranquille
« Rencontre en plein ciel »
Le hasard est un drôle de farceur.

L'après-midi ne faisait que commencer pour Pan qui venait d'être laisser seul par le Capitaine Crochet.  Il avait sa partie à commencer, cela expliquer qu'il était pressé, néanmoins Pan se sentit vite seul. Le jeune garçon convoqua son ombre à ces côtés et lui intima l'ordre de retrouver la fille de tout à l'heure, qu'importe sur quel partie de l'île elle avait attérit, Peter voulait rencontré cette drôle de fille. Une fois l'ordre donné, il s'installa sur un rocher qui était plus près de la falaise que les autres. Le jeune garçon fouilla ces poches quelques instant avant d'en retiré un objet cylindrique qu'il allongea d'un coup avant de le poser contre son oeil. Le temps que son ombre trouve la fille, il pouvait ce délecter du spectacle des pirates en proies au danger de son jeu. 

Le temps avait filé bien plus vite que Peter ne l'aurait cru. Il avait passé la journée à rire des déboires des pirates avec sa longue vue sans prété attention à rien d'autre. Alors qu'il y avait pourtant une raison qui l'aurait obligé à détourner son regard de cette vaste comédie. En effet son ombre n'était pas revenu vers lui avec ce qu'il lui avait demander. En rangeant sa longue vue, le garçon se demanda bien ce qu'elle pouvait faire pour mettre autant de temps. A moins que sa cible ne soit insaisissable ?  C'était tout bonnement impossible, son ombre ne pouvait échouer, au même titre que lui d'ailleurs.  C'est alors que le jeune leader des enfants perdus porta ces doigts à sa bouche puis se mit à siffler assez fort pour que le son parcours toute l'île grâce à l'écho. Il ne dut pas attendre bien longtemps avant de voir débarquer un de ces enfants perdus, le plus proche de sa position actuel en faite. C'était de cette manière que Pan donnait la majorité de ces ordres quand il était de sortie. Il appellait l'un de ces subordonnés qui serait sa voix. Le garçon qui le rejoint n'était en faite qu'un garçonnet d'a peine 5 ans. Il lui fallut quelque instant pour mettre un nom sur cette petite tête blonde mais il finit par s'en souvenir.

-"Collin, mon p'tit Collin. J'ai un nouveau jeu pour tout le monde!" s'exclama-t-il enjoué tout en faisant face au gamin. "Va dire aux autres qu'on organise une chasse à la fille!"

Le gamin, dénommé Collin, tira la grimace en entendant le mot "fille", comme tout garçon de son âge. Mais il était rare qu'une fille fasse son apparition sur l'île de Pan. Le petit engagea un demi-tour lorsque Pan le stoppa.

-"Finalement ... Ce ne sera pas une chasse. Vous allez l'espionner. Si vous réussissez à la trouver. Ensuite venez me faire votre rapport."

Puis le gamin fila et Pan reprit son attente. Chose qu'il détestait par dessus tout.


Attente qui fut pour le moins bref. Les enfants perdus de Peter s'était vite regroupé par petit groupe pour chercher, jusqu'a ce qu'un petit groupe de 4 ai la bonne idée d'aller voir au abord du bateau Pirate. Enfin la bonne idée, tout dépend du point de vue, pour eux la fameuse "fille" qu'il devait espionner n'était qu'un monstre qui avait manger le cadavre d'un des leurs. Pourtant ils continuèrent à la suivre jusqu'au point d'eau. Une fois que les garnements s'étaient assurés que la cible ne bougerait plus, ils envoyèrent un des leurs pour prévenir leur chef.

La nuit tomba lorsque Peter fut informé par un autre enfant perdu que la jeune fille qu'il avait aperçu sur le bateau pirates se trouvaient à un point d'eau non loin de l'endroit oû le Jolly Roger s'était amarés. Avec ce que le gamin lui avait conté, Pan se dit que la jeune créature avait passé presque tout son temps sur le bateau, ce qui expliquait que son ombre n'ai pu la retrouvée. L'ombre devait attendre sur l'île du Crane à présent. Il irait la rejoindre plus tard, pour le moment, toute sa curiosité était tourné vers l'étrange fille. Il donna l'ordre de replie au camp à l'enfant perdu afin qu'ils le transmettent aux autres. Il autorisa même le groupe qui avait traqué la fille à être les chefs pour une soirée. Car Peter n'avait pas prévu de retourné au camp ce soir là. Il s'élança de nouveau dans le ciel à vitesse modéré. L'endroit qu'on lui avait indiqué n'était pas bien loin de sa position et il y serai vite. Pan se mit même sur le dos quelque instant pour observé la lune croissante qui baignait l'île de sa pale lueur. Sauf qu'il n'aurait jamais du faire cela. Sinon il aurait été facile pour lui de voir venir une forme ailée à toute vitesse dans sa direction. Mais c'était déjà trop tard et l'impact fut plus violent que ce dont Peter avait pu s'attendre. Il s'était déjà cogné, par le passé, contre des personnes lorsqu'il courait mais aucune collision avec un corps humain ne lui avait jamais fait autant mal. Il se prit ce qui lui sembla être la tête de la jeune fille ailée sur son épaule droite, de ce fait ils perdirent tout deux l'équilibre et chutèrent.
Pan ne pouvait que sourire même si la douleur aurait du le faire grimacer. Pourquoi souriait-il ? Pas parce qu'il ressentait la douleur, non. C'était l'inattendu qui le faisait sourire. Il n'était jamais dérangeait lors de ces sessions de vols, ou quasiment jamais. Et il perdait encore moins l'équilibre.
Il tomba, en même temps que la semi-humaine. Il n'eut pas l'occasion de bien voir son visage comme il en avait eut l'occasion sur le bateau. Et puis la chute était trop rapide de toute manière. Alors que la jeune fille eut la chance de chuté sur un endroit relativement confortable, Pan avait du stopper sa chute à l'aide de magie pour ne pas finir plus blessé qu'il ne le fut. Une fois les pieds sur le sol, il lui fut aisé de retrouver la jeune fille qui était en train de reprendre contenance.

-"Enfin je te tombe dessus. Si tu m'excuse le mauvais jeu de mot." lui dit Pan en se tenant dos à un arbre en face d'elle. "Tu m'intrigue ..." laissa-t-il planer en la regardant.

Il s'avança vers elle, bras croisés. En faite il un tenait un à cause de son épaule mais ne voulait rien laisser paraitre. Il se pencha vers la fille encore sous le choc de sa chute et sourit face à cette jeune créature cornues et ailées.

-"Je n'ai jamais croisé de fille comme toi. De quel monde viens-tu ? Et mais surtout je me demande ceci : Pourquoi es-tu perdue ?"

Parce que c'est ce qu'il ressentait en regardant cette fille à moitié humaine. Elle ressemblait à bien des enfants qu'il avait croiser. Et chacun avait cette même chose en commun.


 

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MessageSujet: Re: Un jour, je serais tranquille   Un jour, je serais tranquille Icon_minitimeJeu 2 Oct - 23:19

- Enfin je te tombe dessus. Si tu m'excuses le mauvais jeu de mot.

Ces quelques mots sortirent la semi-dragonne de ses sombres pensées. Elle tourna la tête vers l'origine de la voix et vit l'enfant volant qui avait disséminé tout le monde partout. Mieszaniec haussa un sourcil. Comment ça "enfin" ?

- Tu m'intrigues ...

Un peu plus de perplexité pour Miss Je-dois-réviser-mes-techniques-de-vol. Elle eut envie de lui répliquer "Ça me fait une belle jambe" mais... elle eut comme qui dirait la flemme. Tout comme elle avait, à cet instant précis, la flemme de se lever. Elle était bien par terre, étalée sur le dos, faisant l'étoile avec les bras et ses jambes, les ailes écartées sous son corps. Et, au moins, la blonde hybride ne risquait pas de se crasher en restant ici comme ça. Mais il y avait un inconvénient à rester ici. Ça la forçait à écouter le blabla étrange du jeune garçon. Il souhaitait savoir d'où elle venait et pourquoi elle était perdue. Pff, quelle question ! Elle en avait une meilleure, elle de question : pourquoi ce bambin volant n'avait pas peur d'elle ? Était-il n insouciant, comme son frère ? Ou, pire, était-il une fée ?... Une fée mâle, ça existait au moins ? Enfin, bref. L'humanoïde ailée se redressa en position semi-assise comme si c'était la chose la plus difficile du monde.

- Je viens du Royaume de Wawel, que les Hommes ont volé à mon père. Et je suis perdue parce que je ne sais pas où je suis... ce qui paraît logique.

L'adolescente bâilla allègrement. Fatigue ? Ennuie ? Une façon de montrer qu'elle était la plus forte ? Une peu de tout, sans doute.

- Et toi, t'es quoi ? Une fée ?

Son père lui ayant appris la tromperie, Mieszaniec regarda le garçon en s'efforçant d'afficher un air à la fois curieux et joueur. En réalité, et comme toute créature du Mal qui se respecte, l'hybride n'aimait pas les fées. Exceptées les mauvaises fées, bien entendu. Aussi, s'il s'avérait que son interlocuteur appartenait à cette race, il y avait de fortes chances pour qu'il finisse en petit tas de cendre dans très peu de temps. Sinon, eh bien... La curiosité de la demoiselle serait piquée au vif. Un enfant volant ! Et sans ailes en plus ! Par quelle magie était-ce possible ? Il fallait qu'elle le découvre. Doucement, la blondinette faisait balancer sa queue de gauche à droite derrière elle tout en étudiant le peut-être-fée du regard. Ils semblaient tous deux avoir du même âge, enfin... si les fées et les semi-dragons grandissaient à la même vitesse, bien sûr. Quoi que... l'hybride était peut-être légèrement plus âgée que le garçon. D'un point de vu humain, on aurait pu lui donner un voire deux ans de plus. Mais les deux restaient des gamins.
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